Le secteur du bâtiment représente environ 1/4 des émissions de carbone en France. C’est énorme, et il est donc urgent de décarboner le logement. Si la construction de bâtiment est le premier poste, la rénovation n’est pas en reste. Alors quel est le bilan carbone d’un chantier de rénovation ? De quoi dépend-il et comment réduire ce bilan ? Avant de vous lancer dans de gros travaux de rénovation impliquant une multitude de fournitures, il est important de comprendre les enjeux et de faire les bons choix. Voici les conseils de notre entreprise de peinture pour réduire le bilan carbone de votre chantier.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un bilan carbone ?
Un bilan carbone est tout simplement un outil permettant de comptabiliser les émissions de CO₂ – le principal gaz responsable du réchauffement climatique – d’un produit ou d’une action humaine. Pour ne rien oublier et avoir un indicateur complet, il faut considérer l’énergie primaire et l’énergie finale des produits. Par conséquent, réduire le bilan carbone de vos travaux de rénovation implique de passer tout ce processus au peigne fin : de la fabrication à la pose sur le chantier !
Pourquoi se préoccuper du bilan carbone d’un chantier ?
- Premièrement, parce que protéger l’environnement nous tient à cœur et fait partie de nos objectifs.
- Deuzio, parce que cela nous permet d’identifier les produits ou processus alourdissant le bilan carbone et par la suite, de trouver des solutions et alternatives pour y remédier.
Notre connaissance sur le sujet nous permet donc d’orienter nos clients vers des choix plus écoresponsables concernant leurs travaux de rénovation.
De quoi dépend le bilan carbone de travaux de rénovation ?
Comme expliqué précédemment, il est important d’opérer méticuleusement et de décortiquer au mieux le processus, afin de comprendre tout ce qui affecte le bilan carbone.
Tout d’abord, commençons par la production des fournitures nécessaires au chantier. C’est ce qui affecte le plus fortement le bilan carbone.
- La fabrication : de l’extraction des matières premières à leur transformation pour obtenir le produit fini.
- Le stockage : l’énergie dépensée dans les lieux de stockage (électricité principalement).
- La distribution : le transport de celles-ci jusqu’aux magasins, ou bien jusque chez vous directement.
Ensuite, passons au chantier :
- Le transport : le déplacement quotidien des ouvriers et chef de chantier (voiture et transports en commun).
- Les travaux en eux-mêmes : la pose des fournitures ou bien la peinture des murs sont majoritairement des processus manuels. À noter que les outils ou fournitures utilisés par les artisans sont réutilisables.
- L’énergie : l’électricité et l’eau utilisées durant le chantier par les ouvriers, même si cela reste tout à fait négligeable.
Selon nous, les corps d’état susceptibles d’avoir un bilan carbone plus lourd que les autres à cause de leurs fournitures dédiées sont principalement la plomberie (baignoire, lavabo, etc), la menuiserie (charpente, meubles en bois), les sols (parquet, carrelage).
Comment réduire le bilan carbone d’une rénovation ?
Choisir une entreprise qui maîtrise la rénovation bas-carbone
Tout d’abord, vérifiez que votre entreprise de rénovation est sérieuse, professionnelle et qu’aucun ouvrier ne travaille au noir. Ensuite, faites appel à des artisans proches de chez vous pour réduire leurs déplacements. Enfin, renseignez-vous sur les méthodes de travail de l’entreprise, les outils et fournitures utilisés (peintures A+ par exemple). Certaines entreprises sont sensibles aux problématiques environnementales, et elles sauront d’elles-mêmes vous proposer des solutions.
Privilégier des fournitures bas-carbone
C’est le secteur dans lequel vous pouvez réduire le plus votre bilan carbone. En effet, il est possible de faire des choix écoresponsables pour vos fournitures. Contrairement aux idées reçues, le budget ne sera pas forcément plus élevé. Voici les fournitures à privilégier :
- Fabrication en France, au plus près du chantier.
- Matériaux biosourcés. Par exemple, utilisez du bois plutôt que des matériaux dérivés du pétrole. Ainsi, le bilan carbone de la peinture biosourcée est trois fois meilleur que celui de la peinture glycérophtalique.
- Fournitures légères. Par exemple, le bilan carbone d’un revêtement de sol varie de 1 à 10 entre de la résine et du PVC. Même si les deux contiennent des dérivés du pétrole, la résine est beaucoup plus fine et en consomme beaucoup moins.
- Seconde main ou recyclage. Acheter d’occasion plutôt que neuf, c’est également possible dans le bâtiment. Ainsi, il existe des plateformes proposant dédiées aux fournitures.
Limiter le gaspillage et les travaux non nécessaires
Pour cela, bien se mettre d’accord en amont avec l’équipe d’artisans est primordial afin de ne pas perdre de temps et gaspiller des matériaux pour des travaux inutiles.
Nous avons conscience qu’il est difficile de tout appliquer. Néanmoins, il est tout à fait possible d’appliquer certaines de ces solutions. Pour finir, vous pouvez même réduire le bilan carbone de votre chantier sans payer plus cher !
Vous voulez vous aussi effectuer votre bilan carbone, mais vous ne savez pas par où commencer ? Nous vous conseillons la solution de Greenly ! Cette startup propose une solution bilan carbone automatisée pour les TPE et PME, permettant ainsi de mesurer simplement vos émissions à partir de vos FEC (fichiers des écritures comptables). De quoi améliorer votre démarche RSE et permettre au BTP d’être plus vert.
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